Revue de presse 2021

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Revue de presse 2021

2021 a été une année fort mouvementée en général, ce qui concerne la qualité de l’air en particulier. Voici une rétrospective des communications les plus représentatives des 12 derniers mois. A vous de les découvrir ou de vous les remémorer…

De grands remous

Votée le 20 juillet, la loi Climat & Résilience a vocation à entrainer une transformation écologique profonde de la société française. 305 articles, un champ d’action touchant à tous les domaines de la vie quotidienne… Est-ce suffisant ? Ou « too much » ? (Voir l’article).

Peu de temps après l’adoption de cette loi, le Conseil d’État a condamné le gouvernement à payer 10 millions d’euros d’amende pour son incapacité à ramener les niveaux de pollution en dessous des normes sanitaires. Une astreinte record qu’il juge justifiée par « la gravité des conséquences en termes de santé publique. » (Voir l’article).

Une nouvelle étude a révisé à la hausse le nombre de morts prématurées provoquées en France par la pollution de l’air : 100 000 au lieu 48000 (Voir l’article). L’Observatoire de la Qualité de l’Air Intérieur a fêté ses 20 ans (Voir l’article). Le premier confinement a réduit la pollution de l’air (Voir l’article). Le marché des appareils de mesure de la qualité de l’air s’est tellement enflammé que même Amazon s’y est lancé.

Les politiques et la qualité de l’air

Malgré la situation sanitaire COVID et ses implications, beaucoup d’acteurs sont intervenus sur le sujet de la qualité de l’air. Selon Barbara Pompili, Ministre de la Transition écologique, la pollution de l’air est « la deuxième forme de mort évitable en France » (Voir la vidéo). Jean-Luc Fugit, Député du Rhône et Président du Conseil National de l’Air livre une analyse riche et pédagogique des enjeux de la qualité de l’air dans un Facebook Live passionnant (Voir la vidéo).

Le personnel politique français a raison de s’inquiéter : Paris, Nice, Nancy figurent dans le classement des 100 villes les plus polluées du monde (Voir l’article). Plusieurs critères sont pris en compte : taux d’embouteillage moyen, niveau des particules fines, indice d’émission de CO2… (Voir l’article). Mais les mesures pour y remédier ne sont pas toujours populaires. Anne Hidalgo, Maire de Paris, envisage de réserver une voie du périphérique au covoiturage. Le conseil régional, présidé par Valérie Pécresse, a lancé une consultation sur cette question, montrant que 90,2% des franciliens rejettent le projet de la ville de Paris. (Voir l’article).

Pour les villes

La situation n’est vraiment pas simple. Beaucoup de choses sont faites pour réduire l’usage de l’automobile ou, si ce n’est possible, restreindre la vitesse comme l’a fait la ville de Colombes en limitant la circulation sur ses axes à 30 km/heure (Voir l’article). Si les pouvoirs publics poussent les gens à utiliser plus les transports en public, quid de la pollution de l’air de ces transports ? Le Conseil Général des Ponts et Chaussées étudient le sujet. (Voir l’article).

A Paris, c’est un problème crucial. Selon l’association Respire, la qualité de l’air intérieur est préoccupante dans le réseau de la capitale, qui transporte 4,1 millions de passagers tous les jours. Selon son étude, les pics de pollutions dans le métro peuvent aller jusqu’à dix fois le seuil d’un pic de pollution en extérieur. (Voir l’article).

Quelle pollution ?

On voit sans cesse des articles dans la presse sur la pollution de l’air. Le Dr. Gilles Dixsaut pose ainsi la question sur ce qui est étudié : il explique que la France est encore à étudier les PM10, une pollution des années 1950-1960. Il conclut que par conséquent, nous mesurons mal la réalité de la pollution atmosphérique d’aujourd’hui… et toutes ses conséquences. (Voir l’article).

Pour les plus jeunes

La pollution de l’air est responsable de près de six millions de naissances prématurées et de trois millions de bébés de faible poids chaque année, selon une étude publiée dans The Guardian. (Voir l’article). Les enfants des foyers les plus pauvres sont également plus vulnérables devant la pollution de l’air. Une double peine dénoncée par l’UNICEF et RCA, le Réseau Action Climat (Voir l’article).

La qualité de l’air intérieur exerce une influence sur la santé de l’enfant, au quotidien et aussi à long-terme. C’est pour cela que de plus en plus d’écoles veillent à la qualité de l’air. L’école élémentaire Marianne Cohn à Grenoble, qui a ouvert ses portes après Pâques 2021, est un bel exemple de cette nouvelle génération d’écoles, avec un super travail en matière de éco-construction et qualité de l’air intérieur. (Voir l’article).

La Gazette des Communes a publié un article sur la qualité de l’air intérieur à l’école qui interroge. Entre isolation et respiration, que choisir ? Que faire pour avoir les deux ? (Voir l’article).

Concernant la qualité de l’air intérieur dans les lieux de la petite enfance, notre livre blanc (à télécharger ici). Il détaille les enjeux de santé terme de la qualité de l’air intérieur à long terme, les composés organiques volatils (COV) et leurs sources dans les crèches et les écoles maternelles. Il propose des pistes pour y remédier.

Pour les plus âgés

Plusieurs études présentées à la conférence internationale de l’Association Alzheimer Américaine établissent un lien entre la pollution atmosphérique et la maladie d’Alzheimer. (Voir l’article).

Pour nous tous

L’idée peut faire sourire, mais la qualité de l’air est en train de nous rendre plus bête, selon le très sérieux Wired Magazine. Joseph Allen, directeur de Healthy Buildings program à Harvard, a démontré un lien entre la qualité de l’air intérieur et la fonction cognitive. (Voir l’article).

La concentration au bureau

Si vous rencontrez des difficultés pour rester concentré au travail, ce n’est peut-être pas que votre faute. Des scientifiques ont établi une relation entre qualité de l’air des bureaux et concentration des personnes qui y travaillent. (Voir l’article).

Le projet POEME (POlluants EMErgents) du Centre Scientifique et Technique du Bâtiment étudie la pollution de l’air intérieur dans les bureaux, en faisant apparaître quatre typologies de bureaux… avec des pistes pour améliorer la QAI, Qualité de l’Air Intérieur. (Voir l’article).

Pour aller plus loin

Dans un entretien exclusif, Jean-Christophe MIFSUD, PDG d’Ellcom (anciennement Rubix SI) et expert de qualité de l’air, explique la grande importance de la qualité de l’air et dévoile des applications surprenantes de ses capteurs d’air intelligentes. (Voir l’article).

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